Le site du journal gratuit

 

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Ce site est ouvert à tous, si vous désirez y collaborer vous y serez les bienvenus !

Vos dessins, vos chroniques, vos coups de gueule, vos montages, vos interviews, vos conneries y seront en ligne si vous êtes dans l'esprit ZARMA !!

N'hésitez pas à me contacter : marc.kamikaze@gmail.com

ZARMA est le nouvel enfant de Monsieur Morbak ! Un site internet qui devrait se décliner sous forme de journal gratuit, uniquement disponible dans sa région bretonne, à moins qu'un grand groupe de presse ne décide de le sortir en kiosque... Autant donc ne rien espérer ! Alors avant de vous régaler à la lecture de nos conneries, une présentation s'impose, puisqu'on va devenir les meilleurs amis du monde !

 

Tombé dans une barrique de Chouchen étant petit, Marc Bihan alias Mr Morbak est le fils illégitime et spirituel du Prof Choron et de la mère Denis qui l’ont élevé dans le plus pur esprit de contradiction. Dés son plus jeune âge il décidera de devenir fouteur de merde ou rien et consacrera le reste de sa vie à la déconne. Il profitera de ses rares moments de sobriété pour collaborer à des revues aussi cultes que Généreux, ZOO, ou encore CDLM pour lesquels il réalisera, les photomontages et les reportages les plus trashs et les plus mal maquettés que la presse n’ait jamais connu… avant de lancer ses propres magazines Furax puis KAMIKAZE, des missiles satiriques de courte portée mais aux dommages collatéraux méchament bêtes.
Mais Mr Morbak ce n'est pas pas que ça.
Grand interwiewer bourré devant l'eternel, il cotoie les plus grands et on ne compte plus les vedettes qui ont eu à subir les questions inintelligibles aux vieux relents d'alcool de mauvaise qualité de Morbak le morpion.
De Noël Godin en passant par Zebda, Casimir, Jean-Pierre Bacri, Jean-Pierre Mocky, Siné, MC Solaar, Blanchard, Vuillemin, Wampas et des meilleurs, il leur a tous aggripé le bras pour ne pas tomber. Devenu expert dans l'art de tenir un micro ET un verre de bière, Mr Morbak réussira même à tous leur taper dans l'dos avant la fin de l'entretien.
Parce que partout où il passe subsite comme un vent de dérision protestataire et salutaire qui fait du bien par où ça passe, Morbak fait partie de ses agitateurs public dont la société à besoin pour respirer, indispensable au bon fonctionnement d'une démocratie (anarchiste), oui, on peut dire sans éxagerer que Morbak EST d'utilité publique. Le peuple a besoin de lui, que dis-je la France a besoin de lui!
Mais comment en est-il arrivé là? Petit tour d'horizon sur le parcours improbable et imbibé d'un drôle de trublion.


Mais qui es-tu Morbak ? Le fils illégitime d'une union secrète entre le Professeur Choron et la Mère Denis ? Un dangereux terroriste à la solde de l'extrème gauche ? Un pauvre alcoolo voulant faire partager tes délires éthylique ?

Un peu tout ça ! Ma mère tenait un bistrot à la campagne, dans un bled paumé de bretagne. Elle m'a mis au monde dans sa chambre au dessus du bar, alors que je poussais mes premiers cris j'entendais déjà les clients en bas qui hurlaient en trinquant à ma naissance ! Quel acceuil ! Ensuite j'ai passé toute mon enfance au comptoir à écouter les élucubrations de pochtrons qui venaient s'abreuver de bière dans mon estaminet ! C'était un millieu et une clientèle franchement de gauche, d'ailleurs on appelait mon village "la butte rouge" c'est te dire.... C'est a cette époque que je découvre Hara-Kiri, que mes grands frères laissent trainer sur les tables du troquet. Immédiatement je veux avoir Choron comme père, j'ai 14 ans et je lui écrit une lettre lui demandant de m'adopter (vérédique)! Il sera très sympa et en retour de courrier m'offrira plusieurs numéros de son journal et une belle lettre ou il m'invite à venir boire un coup avec lui sur Paris. Bon, je ne buvais pas encore et me jurais que ce n'était que partie remise, dès ma majoritée j'irais me saouler avec lui... Et détail qui n'a absolument rien à voir, ma mère avait une machine à laver Vedette, comme quoi tu vois que ta question était pas si conne !

Et alors, tu as réalisé ton rêve ? Tu es monté à la capitale ?

Oui monsieur ! Après des années d'études chaotiques, des renvois réguliers d'établissement scolaire, mes parents baisse les bras et me laisse aller tenter ma chance à paris comme serveur ! Pour payer mon billet de train, comme j'ai pas de fric, je m'inscrit à "Tournez Manège" ( ils remboursaient l'aller-retour). Et me voilà à Paris ! Je participe à cette émission pour célibataire et en plus je gagne ! Comme la fille était moche, je prend ma part du gains, mille francs à l'époque, et vais faire la tournée des bars avec un de mes frères qui vivait déjà sur place ! Après j'enchaine les boulots de serveurs dans les brasseries parisiennes, en attendant LA rencontre !

Tu as aussi pas mal bossé dans la presse. Comment es-tu passé de garçon de café à journaliste de merde, comme tu aimes à te définir ?

Toujours les rencontres. J'étais aussi fan de Gogol Premier à cette période de ma vie, mon côté punk, et je rêvais de le rencontrer. Ce sera chose faîte par l'intermédiaire de Martin, un pote qui était son dessinateur à l'époque et qui est auteur pour Groland maintenant. Très vite nous allons devenir ami, on ne se quitte plus et je deviens son attaché de presse, je lui trouve des émissions de télé etc.... C'est lors de l'enregistrement d'une émission avec Ardisson que Gogol me présentera un directeur de maison d'édition de presse : Jean-Christophe Florentin. Sans me prévenir Gogol le baratine et l'embrouille en me présentant comme journaliste et lui dit que je cherche du boulot ! J'avais jamais fait ça, mais bon je rentre dans le jeu et propose mes services ! Du coup il m'embauche comme pigiste et je réaliserais pour lui pendant des années des interviews de stars et des reportages bidons qui seront diffusés dans le magazine "Généreux". Paralèlement, je vendrais aussi mes services à Entrevue, L'Echo des Savanes, Jeune et Jolie, JoeBar Mag et d'autres......

Mais ton rêve c'est de bosser dans un canard satirique, pas dans un torche cul comme Entrevue ! Quand se réalise cette première expérience ?

Avec mon pote Martin, qui lui aussi avait un esprit très bête et méchant. Il va créer un journal vraiment chouette que Florentin va éditer mais qui va malheureusement se casser la gueule très vite. Ce journal s'appelait CDLM traduisez par "c'est de la merde", on tapait sur tout ce qu'on considérait comme étant de la merde, à la télé, dans la politique, la chanson, c'était très large, je crois même qu'il ont eu un procès avec Morandini qui était en couverture. Si je me souviens bien en titre il y avait : Science, on a enfin trouvé le gène de la connerie ! Et là tu avais une grosse loupe et tu voyais la tronche de Morandini à l'intérieur !! Hi, hi,hi !

C'est bien beau, mais ta rencontre avec ton père spirituel, Choron, elle arrive quand ?

Peut de temps après justement. Je me décide à aller le voir à la célèbre adresse de la rue des 3 Portes, anciens locaux d'Hara-Kiri, il recherche des colporteurs pour vendre son canard de rue La Mouise. J'avais pas besoin de fric mais c'était une bonne excuse pour aller le voir. J'étais tellement intimidé, que j'ai presque pas parlé, j'ai pris mes numéros de La Mouise sous le bras et je me suis baré. Je suis revenu le soir pour lui rendre ma caisse, j'avais dû en vendre deux ! Mais bon le premier contact était établie, il ne me restait plus qu'a prendre confiance en moi et revenir...

Après l'échec de CDLM tu as continué de collaborer avec l'équipe de Martin ?

Oui, et là un magazine culte allait voir le jour ! Martin venait de créer le journal ZOO, c'était vraiment un enfant d'Hara-Kiri, aucune limite et aucune censure, et c'était à pisser de rire ! Martin voulait que Choron rejoigne l'équipe et collabore au canard. Comme je l'avais déjà rencontré une fois c'est moi qui organise un rendez-vous pour lui parler du projet. On y va à trois : Martin, Daniel Maunoury un photographe, et moi ! Je passe l'après midi à picoler pour prendre du courage et affronter mon idole ! On achète des bouteilles de champagne connaissant les goûts du prof pour ce breuvage. On arrive sur place je suis déjà bourré et histoire de mettre tout le monde à l'aise, et de rendre un hommage à Choron, je grimpe sur la grande table en bois, baisse mon froc, trempe ma bite dans la coupe de champagne et trinque en l'honneur de notre futur associé !!! Martin et Maunoury étaient paniqués, ils pensait qu'on allait se faire lourder illico ! Finalement il aura apprécier cette petite marque d'affection et la soirée se finira en beuverie avec son accord pour rejoindre ZOO. Par la suite Martin deviendra un de ces meilleurs amis, jusqu'à sa mort, et lui consacrera un film très émouvant "Choron Dernière". Il y aura une dizaine de numéros de ZOO tous aussi drôles les uns que les autres ! Finalement les procès finiront par avoir sa peau et la presse satirique perdra un grand journal.

En fait t'as bossé que dans des journaux qui se casse la gueule, tu porterais pas la poisse Morbak ?

Dès que tu fais quelque chose qui n'est pas consensuel, qui n'est pas lisse, tu t'exposes à des problèmes de toutes sortes qui limite ta durée de vie, mais l'important c'est de ne pas se trahir et de faire ce qu'on aime quitte à se prendre un mûr dans la gueule ! Ce qui ait arrivé quand j'ai créé le journal FURAX, toujours édité par mon mécène Florentin. Avec le recul c'était un peu merdique comme canard, j'étais le seul à y bosser et donc à le remplir, y'avait pas beaucoup de pages, une maquette moyenne et un prix exorbitant !! Ce qui explique qu'après quatre numéros Furax rendait l'âme ! Mais c'était une bonne expérience et c'est à cette époque que j'ai eu l'idée de créer KAMIKAZE. Mais seul c'était impossible, il falait que je trouve mon double, un gars qui avait la même vision que moi de la presse satirique, avec qui j'allais bien m'entendre et qui serait la deuxième âme de KAMIKAZE.

Et tu l'as trouvé où cet animal rare ? T'as passé une annonce dans Le Chasseur Français ? Tu as organisé un casting de rigolos bêtes et méchants ? Tu l'as rencontré un soir d'ivresse à la fermeture de ton bistrot de quartier ?

Non, c'est moins romantique que ça ! C'est un hasard total, je suis tombé sur un blog qu'il tenait et j'ai immédiatement adoré ! J'adorais son style de dessin, son humour, et la façon dont il avait maquetté l'interface de son blog. Du coup je me suis dis, voilà c'est lui, c'était une évidence ! C'est comme ça que j'ai contacté Gael Denhard et lui ai parlé de mon projet, qui allait vite devenir NOTRE projet. Il va s'y investir à fond, donné le meilleur de lui même, bosser sans compter et bénévolement pour que notre journal puisse voir le jour. De mon côté c'est moi qui m'occupait de trouver un imprimeur et le fric pour pouvoir le sortir en kiosque. Pas facile de faire une trésorerie quand on est au RSA ! Alors tout sera dans le bluff et à crédit ! On monte une association lois 1901 "Cot cot codet" avec Notimart et D.Leroux pour nous couvrir en cas de problèmes... Un imprimeur en Espagne nous dis banco et l'aventure démarre !!! On a fait des erreurs de débutants, le tirer a 40 000 numéros dès le premier numéro était une connerie financière. La sortie ce passe bien, Laurent Ruquier parle de nous plusieurs fois dans son émission "On n'est pas couché", on commence à avoir de bonnes critiques, des lecteurs déjà fans et une super équipe d'auteurs et dessinateurs qui accepterons de nous suivre. Au troisième numéros ont est dèjà criblé de dettes, le papier coûte chers, mais c'est surtout les frais des MLP qui vont nous mettre du plombs dans l'aile ! Ils nous prennent une fortune pour le distribuer et autant pour reprendre les invendus, sans compter que les chiffres ne sont jamais clair.... Bref, le magazine, malgré qu'il commence a se faire une petite réputation et que les ventes démarre doucement, n'a pas un avenir très joyeux ! Quitte à se planter comme un véritable KAMIKAZE, l'imprimeur espagnol ne voulant plus nous faire crédit, nous allons voir un imprimeur Grec pour sortir notre numéro 4, qui sera notre dernier doigt d'honneur aux MLP avec 15 000 euros de dettes dont ils seront en grande partie responsable ! Gael et moi avions bossé trois ans sur ce projet, on n'y a pas gagné un centime d'euros, mais on se sera devenu ami, on aura rencontré des auteurs et dessinateurs de talents et fait rigoler quelques lecteurs ! C'est déjà pas si mal !

Pourtant vous décidez de remettre le couvert encore une fois en montant un site internet, vous êtes masos ?

On ne voulait pas vraiment laisser des lecteurs orphelins, et ce qui nous as poussé à le faire c'est quand le dessinateur Marc Large nous a invité a son festival d'humour satirique SATIRADAX. On a retroussé nos manches et on avait trois mois pour monter le site afin qu'il soit ouvert pour le festival. On voulait en faire la promo à Satiradax, du coup j'avais imprimé 5 000 flyers et 300 autocollants pour innonder la ville de Dax....

Et bingo ! Une fois de plus vous vous cassez la gueule, le site ferme ses portes deux jours avant Satiradax ! Pour quelle raison ?

Le site démarrait bien, il avait de la gueule, bien foutue, on en était assez fiers, mais malheureusement le loup était entrée dans la bergerie ! Gael avait pris un webmaster  qui allait devenir notre bourreau, celui qui allait nous donner le coup final, décapité une fois pour toute KAMIKAZE. Bon je vais pas revenir dans les détails sur la fermeture du site, on en a assez parlé comme ça. Pour simplifier on va dire que ce webmaster détenait à lui seul les codes d'accès au site et a commencé à nous prendre en otage en refusant de vouloir nous en donner accès. Il devait juste en tenir la maintenance et pris d'une subite crise d'égo il a voulu prendre les commandes de notre site, nous dicter ce qui était bien ou pas, jusqu'a vouloir suprimer toute contribution venant de Gael ! Dans ce cas il était hors de question de continuer à bosser avec ce malade. Et voilà, une fois de plus on est obligé de stoper l'aventure Kamikaze ! On est quand même allé a SATIRADAX pour noyer notre chagrin dans des hectolitres de bières, et la chaleur des rencontres là-bas nous a fait le plus grand bien !

Maintenant c'est quoi l'avenir de Kamikaze ? Tu as l'intention de le faire rebander un jour ?

Kamikaze est devenu culte maintenant ! Moi je serais toujours partant pour le faire revivre, on a encore plein de conneries à faire et à raconter. Mais sans Gael rien ne verra le jour.

INTERVIEW DE MORBAK PAR GAEL DENHARD son compagnon d'infortune !