PAULO ANARKAO

Récompensé au Festival de Quend du film Grolandais 2008 (Prix Mikael Kael), Brutal d'Or au Festival Cinémabrut 2008,
Premier long métrage de Gérald sur son père "Paulo Anarkao". 

DOCUMENTAIRE à voir absolument

Paulo Anarkao (intégrale) par Gerald-films

Ce court métrage documentaire de 12 minutes retrace le parcours d'une tomate depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à la décharge publique de l'île aux Fleurs. Bien qu'il soit vieux de près de 20 ans, le film ne semble pas avoir pris une ride grâce à son sujet, toujours brûlant d'actualité, et son humour grinçant. Ce petit pamphlet explicatif de l'économie de marché avait reçu l'Ours d'argent du court-métrage au festival de Berlin en 1990. Je vous laisse découvrir ou revoir ce film pour ceux qui l'ont déja vu...
Ile aux fleurs par painteau

La dépression mondiale, Au travers d’enquêtes approfondies et d’entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l’émergence d’une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire.

Obsolescence programmée

L’obsolescence programmée, que l’on appelle aussi « désuétude planifiée », consiste à prévoir à l’avance la fin d’un produit.

D’un point de vue marketing, c’est l’entreprise et non le client qui décide de la fin d’un produit.

D’un point de vue statistique, on va demander aux ingénieurs non plus de maximiser les moyennes mais de les minimiser avec l’écart-type le plus petit possible pour justement « programmer » la fin du produit et en proposer un nouveau.

On entend souvent nos anciens regretter la qualité de » fabrication des temps passés. Ils ont bien raison, car de nos jours ont fait des standards de qualité souvent inférieurs à ceux que l’on a pu connaitre.

Certains prétendent que sans obsolescence, plus d’emplois. D’un point de vue théorique pourquoi pas. Mais surtout la « non obsolescence », c’est la remise en cause du capitalisme et si l’on pousse un peu, c’est un retour à un régime socialiste comme pendant la guerre froide.

D’autres courants de pensée disent qu’au contraire, le client, en acceptant et étant attiré par l’achat de nouveaux produits, pratique lui-même l’obsolescence. D’un point de vue développement durable, il faudrait alors que les entreprises et nous (les clients), soyons plus responsables. Le monde occidental fait recycler entre autre en Afrique ses déchets. Résultats on pollue ce continent et en plus on fais respirer aux pauvres enfants qui retraite ces déchets, des matières toxiques. En effet, les enfants cherchent avant tout à recycler le fer et donc brûlent par exemple des carcasses de pc pour en extraire le précieux métal. La brulure des plastiques étant très toxique…

Officiellement nous recyclons 100% mais en fait plus de 80% de ce que l’on envoie en Afrique ne fonctionne plus. Du coup, les Africains apprennent à réparer. Alors que nous nous en sommes encore à vendre la moto qui va sur le boulon manquant plutôt que le boulon manquant sur la moto…

Et vous, vous pratiquez l’obsolescence programmée ?